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Pourquoi cesser de se plaindre ?

Manifestations, blocages, grèves et pénuries sont les mots qui résonnent le plus en cette période. Ils viennent prendre le relais des mots : terrorisme, explosion, urgence et guerre qui ont bercé les mois précédents. Il y a de quoi faire un burn-out médiatique. Dès que l’on regarde les informations, le monde semble être un immense chaos alors que dans réalité la majorité de la population vit dans le calme. Se concentrer sur ce qui se passe de bien est un moyen de sortir de la peur des lendemains que les médias entretiennent au quotidien. Cela permet également de prendre conscience que chacun peut agir pour que le meilleur apparaisse dans ce monde.

Avec la pratique du Ho'oponopono, j’ai appris à regarder le verre à moitié plein. C’est un art de vivre que j’explore avec assiduité. Même si cette fois encore, c’est l’occasion d’aller chercher en Soi des peurs inavouées telle que la peur de manquer. Manquer de carburant, d’électricité et pourquoi pas, la peur de manquer de nourriture. Maintenant, observez votre environnement. Que remarquez-vous ? Est-ce le chaos dans votre rue, dans votre quartier ? Est-ce que vous voyez des gens mourir au coin de votre rue ? Le ciel se dégage et des oiseaux commencent à chanter. Ce n’est pas la fin du monde, en tous les cas pas dans notre pays. Une fois ce constat réalisé, il est temps d’utiliser votre énergie pour rendre votre quartier, votre rue ou votre ville un endroit où il fera bon vivre à tout moment.



Regarder le verre à moitié plein.

Ici, en France, on peut manifester, faire la grève, bloquer un réseau routier, sans finir sur un poteau d’exécution. Ici, on peut écrire des pamphlets sur les hommes politiques qui sont au pouvoir sans craindre l’enfermement à vie. Ici, on peut suivre des études gratuitement de la maternelle à l’université. Ici, on peut être pris en charge quand une maladie grave se déclare pour soi ou un de nos proches.


Durant un court séjour à New York, j’ai vu des rues animées par un modèle économique où la misère côtoie le luxe à chaque coin de rue. J’ai vu un homme d’une cinquantaine d’année avec une énorme tumeur sur le nez prendre un breakfast dans un café à la table d’à coté. Cet homme qui semblait avoir un travail n’avait pas de quoi se payer l’opération. Dans ce même café, un jeune homme s’est installé sur une table juste en face de moi. Il faisait preuve d’une grande dextérité pour aller chercher son portefeuille au fond dans son blouson crasseux avec son handicap. Il n’avait pas d’avant bras, et deux doigts faisaient offices de mains à l’extrémité de ses membres. Il devait être un « enfant Thalidomide » mais qui, malgré les erreurs médicales, ne bénéficiait d’aucun soutien puisqu’il vivait dans la rue. Et cette femme qui attendait en faisant la queue à la caisse. Son visage me paraissait étrange lorsque je compris qu’elle avait un goitre si gros qu’il donnait l’impression qu’elle n’avait plus de cou. Pas d’assurance maladie non plus pour financer son opération. La prise de conscience sur mon état de « privilégiée » a été instantanée.


Sortir de la complainte.

Peut-être qu’il est temps de regarder ce que l’on a pour en faire un meilleur usage au lieu de se plaindre de ce que l’on ne peut changer. Pour cela il est important de vous concentrer sur ce qui existe de bénéfiques dans la société. Prenez conscience que vous pouvez utiliser les moyens à disposition pour améliorer votre existence. Comme le dit Jack Canfield, cessez de vous plaindre auprès des mauvaises personnes, celles qui ne peuvent pas changer votre monde, et orientez votre énergie sur ce que vous pouvez faire avec les nombreux moyens qui ont à votre disposition aujourd’hui. C'est la clé pour améliorer votre existence et celle de vos proches.



Mon souhait.

Je souhaite que les générations à venir soient fières de nous pour leur avoir laissé un autre monde. J’aimerais qu’ils se disent « Nos ancêtres ont su reprendre la situation en cessant de tomber dans le piège du pouvoir et de la peur. Nos ancêtres ont brillamment utilisés leurs points forts et ont créé un autre monde ». Utilisez votre énergie pour étudier, comprendre et soutenir ce qui vous parait pertinent pour ce nouveau monde. Inutile d’attendre que quelqu’un d’autre le fasse pour vous. A votre niveau, avec votre façon d’appréhender le système et votre enthousiasme, vous pouvez agir et votre goutte d’eau est importante. De plus, il n’y a rien de plus satisfaisant que de savoir que vous avez fait votre part.



Pour conclure,

Vous pouvez soupirer, baisser les bras, ironiser, vous dire que cela ne sert à rien ou vous pouvez donner le meilleur de vous mêmes, sans attente de reconnaissance ou la peur du jugement. Il s’agit d’un état d’esprit. Le mien, le vôtre. Cet état devient un état d’être et va définir si vous souhaitez rester la victime des évènements ou si vous devenez acteur de votre vie. Cet état, il se travaille, il se peaufine au gré des turpitudes du quotidien. C’est un défi et nous avons une vie pour y parvenir. Parce qu’un jour vous regarderez ce monde en vous disant que vous avez contribué à le rendre meilleur, en devenant d’abord une meilleure version de vous-même.


Nathalie Lamboy


 

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