Vivre un deuil avec Ho'oponopono
Sujet délicat qui touche tous les humains de cette planète, la mort viendra frapper à votre porte. Je le sais, vous le savez, mais nous rejetons fortement cette évidence. Ainsi quand l’un de nos proches décède, douleurs et sentiment d’injustice peuvent surgir. Comment Ho’oponopono peut aider dans ces moments et surtout quelle aide peut apporter cette méthode quand la souffrance apparait lors de la perte d’un être cher ?
Il est difficile de parler de la mort sans évoquer les croyances, qu’elles soient religieuses ou culturelles. Pour certains, la mort n’est pas considérée comme une fin, mais une étape où les corps se dissipent pour laisser place à tout autre chose. Certains parlent d’énergies qui se libèrent, d’autres de l’âme qui retourne à la Source, il est même évoqué la réincarnation dans un autre corps. Qu’importe ce que l’on croit, celui qui reste, celui qui voit un proche décéder se retrouve face à une évidence, il ne pourra plus toucher cette personne et son absence peut sembler insurmontable.
D’où vient la souffrance ?
De la colère au désespoir, le flot émotionnel qui vous submerge semble incontrôlable. La douleur qui jaillit au cœur et prend les tripes parait insurmontable. D’un seul coup, vous prenez conscience d’un élément crucial : vous ne serez plus reconnu, aimé ou écouté par cette personne. La façon qu’avait cette personne de vous percevoir, chérir et qui reconnaissait votre existence, disparaît en même temps qu’elle. La sensation d’abandon et de solitude explose en vous, créant alors une véritable déflagration intérieure.
Ce qui change
Le vide qui se crée autour de vous et surtout en vous, semble insurmontable tant que vous restez dans la négation de ce que vous êtes. Sans lui, sans elle, vous avez l’impression de ne plus avoir d’existence, de ne plus compter, de ne plus être utile à qui que ce soit. Vous niez votre propre existence parce que jusqu'à présent elle n’avait de sens qu’à travers cette personne. Retrouver le lien avec ce que vous êtes, votre âme, votre conscience ou votre Moi profond est crucial. Parce que c’est à partir de là que vous allez comprendre que vous comptez, que vous êtes important et utile, à vous-même.
La connexion
Ho’oponopono vous permet de retrouver ce lien intérieur, de vous aligner avec votre nature profonde qui peut vous aider à vous sentir pleinement entier, quel que soit le moment que vous traversez. Répéter la formule « désolé, pardon, merci, je t’aime » sur vos peurs. Il est inutile de lancer la formule sur la situation, elle est irréversible. Par contre, votre ressenti peut être modifié. Répétez en boucle ce mantra intérieur, en silence, sur ce que vous ressentez, sans intention autre que de réciter Ho’oponopono. Ne cherchez pas à atteindre un autre état, suivez la formule, mettez en vous lien avec ces 4 mots de sagesse, connectez-vous à l’intérieur.
Sans attente
Ce qui arrive ensuite, peut prendre toutes les formes. Un appel téléphonique d’un ami de longue date qui ressurgit, un objet dans une vitrine qui vous rappelle une anecdote amusante avec le défunt, l’annonce d’une naissance dans votre entourage, un rayon de soleil qui illumine votre visage et vous réchauffe le cœur. Bref, tout peut arriver quand le mental se libère de ses peurs pour s’ouvrir à la vie. Tout cela sans attente, sans jugement, dans le respect de sa peine et de la situation.
Accepter son état
Le Ho’oponopono est un outil d’acceptation. Je vous parle d’accepter vos émotions face à ce décès. La situation vous semble inacceptable, alors, concentrez-vous sur ce que vous vivez à l’intérieur et qui fait si mal. La priorité est d’accepter votre état, sinon pas de changement possible. Aussi, nettoyez sur ce ressenti, appliquez un baume d’Amour sur votre cœur en récitant en boucle Ho’oponopono. Seul le mental vous empêche d’accepter votre douleur, car il a l’impression qu’il est impossible de faire autrement. Votre cœur à la solution, donnez-lui la main avec Ho'oponopono.
Et après
J’aime penser que les personnes qui nous ont quittées se présentent à nos cœurs dès que nous pensons à elle, dans l'Amour et la bienveillance. Je les imagine comme des guides, prêts à me soutenir dans les moments difficiles et à me guider dans mes choix. La mort est la fin de notre passage ici-bas et un départ vers un voyage mystérieux. C’est pour cela que l’on parle de transformation, comme dans le jeu de Tarot, avec l’arcane majeur numéro 13. La mort n’est pas une fin, mais une transmutation. L’être profond se détache d’un monde matériel pour aller voguer dans l’éternité.