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Du chaos à la paix

Cette période remue des peurs parce qu’elle nous invite à vivre de nouvelles choses. Chacun doit rester chez soi et limiter ses sorties au strict minimum, un comportement qui est nouveau pour tous. La raison pour laquelle nous devons agir ainsi, est aussi nouvelle. Cela fait deux nouveautés mais surtout, deux inconnues. La peur qui surgit est celle de l’inconnu. Que va-t-il se passer ?


N’ayant jamais vécu cette situation, on est dans le flou total. On est inquiet pour ses proches et aussi pour l’avenir.



Mais de tout ce chaos, des solutions ont jailli.

Se laver les mains, rester chez soi, ne plus approcher les autres, permet de limiter les dégâts. Il ne nous reste plus qu’à nous y conformer pour éviter d'aggraver la situation. Ensuite, à chacun d'adapter son existence à ce nouveau quotidien.

Le seul contrôle que nous ayons est sur notre attitude.


Lâcher

Cette situation oblige à lâcher prise sur ce qui arrive, à faire confiance à la vie et à être présent à ceux qui sont près de nous. Mais aussi, à être présent à soi, à s’écouter, et c’est peut-être là que cela devient difficile.


Se confronter à soi.

Habituellement nous sommes tellement pris dans le tourbillon de la vie, que l’on évite de penser à toutes ces choses que l’on n’a pas réglées dans sa tête. La peur de se confronter à nous-même s’ajoute aux craintes générées par la situation.

Ho’oponopono est utile ici.



Couper les craintes

En lançant « désolé pardon merci je t’aime » en silence, en répétant ces quatre mots, vous coupez les craintes d’aller à l’intérieur, en même tant que vous dégagez vos inquiétudes sur le futur.

Vous nettoyez la source de vos peurs et découvrez un espace de paix.


La peur de perdre

Mais il y aussi une peur ultime qui est réveillée la peur de perdre… la vie, ses proches.

Notre société s'est éloignée de la mort depuis des décennies en la cachant dans les hôpitaux et les maisons de santé.

Ce qui arrive est un rappel fort à notre aspect éphémère : on est juste de passage sur cette terre, et cela concerne chacun d’entre nous.


Sortir du jugement

Cette prise de conscience brutale sur notre état éphémère, peut entraîner un comportement irrationnel comme la peur de perdre … quelqu’un ou la vie. On s’accroche alors  à ce qui semble rassurant, le connu. Ainsi on assiste à des scènes brutales dans les supermarchés.


Ici encore, vous pouvez utiliser la formule du Ho'oponopono pour sortir du jugement et de la colère alors que vous regardez ces scènes sur les réseaux sociaux. Cela ne changera rien de vous offusquer. C’est à vous que vous faites du mal en restant dans ces émotions.



Surcharge émotionnelle

De plus, ces personnes agissent comme elles le peuvent. Elles ne savent pas qu'elles peuvent dépasser leur peur. Elles n'ont aucune idée de ce qu'elles peuvent faire d'autre pour se sentir mieux. Leur comportement irrationnel, à vos yeux, est le seul moyen qu'elles connaissent pour exprimer une surcharge émotionnelle.

Le calme va s’établir quand les magasins seront à nouveau garnis et que chacun s'apercevra qu'il ne manquera de rien.


Inconnu vs connu

Et puis, cette situation qui mène aujourd'hui dans l'inconnu, sera dans quelque temps du domaine du «connu». Il y a une période d’adaptation à franchir, un cap. C’est celui de l’acceptation.

Pour vous aider à entrer dans l'acceptation et par conséquence, sortir du stress. Il est important de se créer de nouvelles routines et habitudes, rapidement. Utilisez des choses très simples, qui vous font plaisir.


Une routine

J’ai choisi de faire 30 minutes de sport à la même heure, et d’y intercaler des séances de méditation ou lecture si je me sens un peu fatiguée.


Ce peut être aussi  une conversation téléphonique avec un proche, une séance de couture, de dessin, de jardinage pour ceux qui ont un jardin.

On peut aussi décider de relire les cours des formations que l’on a suivies, ou de terminer celles que l’on a mis de côté, faute de temps. Car du temps, vous en avez maintenant.



Garder le cap

En créant ces nouvelles routines, cela va vous permettre de garder le cap et de vous donner un but. Cette situation est temporaire même si on ne sait quand elle cessera.

Accepter ce qui est, va vous permettre de développer un rapport au présent très différent. D’ailleurs peut-être que cette expérience arrive pour nous faire aller dans cette direction : être pleinement présent à soi et à ce qui est.

La pratique du Ho'oponopono est un excellent moyen pour entrer sereinement dans cette approche. Avec sa formule "désolé pardon merci je t'aime" que vous répétez en silence, le mental s'apaise, s'ouvre au présent et vous relie à la paix.

Nathalie Lamboy




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